Politics and Economics: Canada, the European Union and the Americas
Politics and Economics: Canada, the European Union and the Americas
Andreas Maurer
Andreas Maurer, Dipl.Pol. (Frankfurt/Main), M.A./D.E.E.A. (College of Europe, Bruges), Dr.rer.soc. (Gießen) is professor and Jean Monnet Chair for Political Science and European Integration at the University of Innsbruck. He also serves as Senior Fellow of the German Institute for International and Security affairs (SWP), and as guest professor for EUI’s School of Transnational Governance. Previous engagements at the Institute for European Politics, Bonn (1994-1997), the Jean Monnet Chair for Political Science at the University of Cologne (1997-2001), the Trans European Policy Studies Association – TEPSA, Brussels (1999-2001), and SWP (2001-2013). Within the European Parliament, Andreas Maurer worked as a detached national expert (2007-2008) and as a contractual administrator (2009-2011) for the Secretariat of its Committee on International Trade. Further engagements and fellowships at the IEP Paris, the Forward Studies Unit of the European Commission’s President, the Fondation Guy Mollet, and the Foyer International d’Études Françaises. Andreas received the Science Award of the German Bundestag (2003) and the Media Prize of the Foreign Press Association, Berlin (2007). His research focuses on the European Parliament and interparliamentary cooperation in EU affairs, the theory and practice of multi-level parliamentarism, the EU’s and EFTA’s trade policies, and the frameworks for European soft law and interinstitutional agreements.
Andreas Maurer, Dipl.Pol. (Francfort/Main), M.A./D.E.E.A. (Collège d’Europe, Bruges), Dr.rer.soc. (Gießen) est professeur et titulaire de la chaire Jean Monnet en sciences politiques et intégration européenne à l’Université d’Innsbruck. Il est également membre principal de l’Institut allemand des affaires internationales et de la sécurité (SWP) et professeur invité à la School of Transnational Governance de l’IUE. Engagements antérieurs à l’Institut de politique européenne de Bonn (1994-1997), à la chaire Jean Monnet de science politique de l’Université de Cologne (1997-2001), à la Trans European Policy Studies Association – TEPSA, à Bruxelles (1999-2001), et SWP (2001-2013). Au sein du Parlement européen, Andreas Maurer a travaillé en tant qu’expert national détaché (2007-2008) et en tant qu’administrateur contractuel (2009-2011) pour le secrétariat de sa commission du commerce international. Autres engagements et bourses à l’IEP Paris, à la Fondation Guy Mollet, auprès de l’Unité des études prospectives du Président de la Commission européenne, et au Foyer International d’Études Françaises. Andreas Maurer a reçu le prix scientifique du Bundestag allemand (2003) et le prix des médias de la Foreign Press Association, Berlin (2007). Ses recherches portent sur le Parlement européen et la coopération interparlementaire dans les affaires européennes, la théorie et la pratique du parlementarisme à plusieurs niveaux, les politiques commerciales de l’UE et de l’AELE et les cadres régissant le droit européen et les accords interinstitutionnels.
Master Class / Classe de maître
From Trading Democracy[1] to Democratic Trade
Trade policy has attracted much more attention in recent years, from scholars, politicians, and the larger public. This course will look at the trade policies of Canada and the EU from a political science perspective. We will compare the trade relations of both parties with other economies of the globe, and discuss public and parliamentary debates on the foundations and conditions for free, fair, and sustainable trade. More importantly, we will look into the foundations of the Comprehensive Economic Trade Agreement (CETA), the negotiations towards, and the implementation of the agreement.
[1] Trading Democracy is the title of the PBS documentary “Bill Moyers Reports: Trading Democracy” that exposes provisions of the North American Free Trade Agreement (NAFTA) providing multinational corporations the power to demand compensation if a law of any one of the three NAFTA countries threatens their potential profits. https://billmoyers.com/content/trading-democracy/.
De la commercialisation de la démocratie au commerce démocratique
La politique commerciale attire beaucoup plus d’attention ces dernières années, de la part des universitaires, des politiciens et du grand public. Ce cours examinera les politiques commerciales du Canada et de l’UE du point de vue de la science politique. Nous comparerons les relations commerciales des deux parties avec les autres économies du monde et discuterons de débats publics et parlementaires sur les fondements et les conditions d’un commerce libre, juste et durable. Plus important encore, nous examinerons les fondements de l’Accord économique et commercial global (AECG), les négociations en vue de sa mise en œuvre et sa mise en œuvre.
[1] Trading Democracy est le titre du documentaire de PBS « Bill Moyers Reports : Trading Democracy » qui expose les dispositions de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) donnant aux multinationales le pouvoir d’exiger une compensation si une loi de l’un des trois pays de l’ALENA menace leurs profits potentiels. https://billmoyers.com/content/trading-democracy/.
Case Study / Étude de cas
Institutions, procedures and instruments for democratically adapted trade policies
Trade policy increasingly intersects with areas of economic, monetary, environmental, and social policy. As trade issues rise in importance, it is increasingly vital that elected representatives influence the direction of international trade negotiations. Parliamentarians, as the representatives of their country’s citizens, must also demonstrate that they are keeping their executives accountable on trade issues. In addition, they must play a central role in holding accountable the international institutions that make and enforce the rules of the multi- and bilateral systems of trade governance. The case studies will therefore deepen our knowledge on the environmental, economic, or social dimensions of Canada’s and the EU’s trade regimes.
Institutions, procédures et instruments de politiques commerciales adaptées à la démocratie
La politique commerciale recoupe de plus en plus les domaines de la politique économique, monétaire, environnementale et sociale. À mesure que les questions commerciales prennent de l’importance, il est de plus en plus essentiel que les représentants élus influencent l’orientation des négociations commerciales internationales. Les parlementaires, en tant que représentants des citoyens de leur pays, doivent également démontrer qu’ils tiennent leurs dirigeants responsables de leurs affaires commerciales. En outre, ils doivent jouer un rôle central dans la responsabilisation des institutions internationales qui établissent et appliquent les règles des systèmes de gouvernance commerciale multilatéraux et bilatéraux. Les études de cas approfondiront donc nos connaissances sur les dimensions environnementale, économique et sociale des régimes commerciaux du Canada et de l’UE.
Language Policies across Canada
Language Policies across Canada
Carsten Quell
Carsten Quell holds an M.A. in Linguistics and Canadian Studies from the Freie Universität Berlin and earned his Ph.D. at the University of Toronto. His research interests have focused on language policy and dimensions of diversity. In 2002, he joined the public service of Canada and produced a foundational study on official languages and immigration. His work for the Government of Canada includes positions at the Department of Canadian Heritage and at the Office of the Commissioner of Official Languages, where he was Director of Policy and Research for seven years. In 2015, he moved to the Treasury Board of Canada Secretariat, where he became Director of Policy and Legislation for official languages. Since 2017, he has led the Official Languages Centre of Excellence at the Treasury Board as its Executive Director. Before taking up a career in the public service, Carsten Quell taught at the Lycée Français de Toronto and managed translation and international communications for the e-commerce company Tucows Inc. in Toronto.
Carsten Quell est titulaire d’une maîtrise en linguistique et en études canadiennes de la Freie Universität Berlin et a obtenu son doctorat à l’Université de Toronto. Ses intérêts de recherche se sont concentrés sur les politiques linguistiques et les dimensions de la diversité. En 2002, il s’est joint à la fonction publique du Canada et a produit une étude fondamentale sur les langues officielles et l’immigration. Son travail pour le gouvernement du Canada comprend des postes au ministère du Patrimoine canadien et au Commissariat aux langues officielles, où il a été directeur des politiques et de la recherche pendant sept ans. En 2015, il est passé au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, où il est devenu directeur des politiques et de la législation en matière de langues officielles. Depuis 2017, il dirige le Centre d’excellence des langues officielles du Conseil du Trésor à titre de directeur exécutif. Avant d’entreprendre une carrière dans la fonction publique, Carsten Quell a enseigné au Lycée Français de Toronto et a géré la traduction et les communications internationales pour la société de commerce électronique Tucows Inc. à Toronto.
Master Class / Classe de maître
Canada’s Official Languages: Legacy and renewal at a historical juncture
In 1969, Canada adopted its first Official Languages Act and, two years later, a policy of multiculturalism. Fifty plus years later, the face of linguistic duality and Canadian diversity have shifted considerably. Francophone minority communities have been enriched through immigration, federal legislation to protect and revitalize Indigenous languages was passed in 2019 and Canada’s new demography is such that nearly a quarter of Canadians has a mother tongue other than English or French. These are some of the dimensions that frame the current reform of Canadian language policies. This lecture will trace Canada’s history of bilingualism from Confederation through the national unity challenges between the 1960s and the mid-nineties to today’s role of English and French in a diverse Canada. We will look behind the scenes of government policy making at a Canadian approach to language that is based in both principle and pragmatism. We will discuss why Canada’s bilingualism expertise is sought after internationally in contexts of post-conflict reconciliation such as Kosovo and Sri Lanka, and end with a discussion of Canada’s approach to linguistic diversity management in an interconnected world.
Les langues officielles du Canada : héritage et renouveau à un moment historique
En 1969, le Canada adopte sa première loi sur les langues officielles et, deux ans plus tard, une politique de multiculturalisme. Plus de cinquante ans plus tard, le paysage de la dualité linguistique et de la diversité canadienne a considérablement changé. Les communautés francophones en situation minoritaire se sont enrichies grâce à l’immigration, une loi fédérale visant à protéger et à revitaliser les langues autochtones a été adoptée en 2019 et la nouvelle démographie du Canada est telle que près du quart des Canadiens ont une langue maternelle autre que le français ou l’anglais. Voilà quelques-unes des dimensions qui encadrent la réforme actuelle des politiques linguistiques canadiennes. Cette conférence retracera l’histoire du bilinguisme au Canada depuis la Confédération jusqu’au rôle actuel du français et de l’anglais dans un Canada diversifié, en passant par les défis de l’unité nationale entre les années 1960 et le milieu des années 1990. Nous examinerons les coulisses de l’élaboration des politiques gouvernementales dans le cadre d’une approche linguistique canadienne fondée à la fois sur des principes et sur le pragmatisme. Nous discuterons des raisons pour lesquelles l’expertise canadienne en matière de bilinguisme est recherchée à l’échelle internationale dans des contextes de réconciliation post-conflictuelle comme le Kosovo et le Sri Lanka, et nous terminerons par une discussion sur l’approche du Canada à la gestion de la diversité linguistique dans un monde interconnecté.
Case Study / Étude de cas
Current Challenges in Canadian Language Policy
Public policy making often involves “wicked problems,” when stakeholders disagree on both the definition and solution for an issue. Language policy is no exception to wicked problems. In this session, we will consider several seemingly intractable language policy scenarios. Participants will be asked to use their general world knowledge and familiarity with the Canadian context from the variety of disciplines that they represent to discuss these scenarios in small groups. The scenarios will drive home the challenging intersections that exist between official bilingualism and other Canadian policies and realities, such as the need to protect and revitalize Indigenous languages, the growth of immigrant languages, the variability of opportunities to learn French in provinces outside of Quebec as well as the particular language dynamics within Quebec. Participants will have an opportunity to consider some of the wicked problems that result from these intersections and, taking on the perspective of policy makers, attempt to devise solutions. At the end of the session, we will review proposals in a plenary discussion and hopefully generate some fresh thinking on persistent Canadian language policy challenges.
Défis actuels en politiques linguistiques canadiennes
L’élaboration des politiques publiques implique souvent des « problèmes épouvantables », lorsque les parties prenantes ne s’entendent pas à la fois sur la définition et la solution d’un problème. La politique linguistique n’y fait pas exception. Au cours de cette séance, nous examinerons plusieurs scénarios de politiques linguistiques apparemment insolubles. On demandera aux participants d’utiliser leurs connaissances générales du monde et leur familiarité avec le contexte canadien pour discuter de ces scénarios en petits groupes. Les scénarios feront ressortir les recoupements difficiles qui existent entre le bilinguisme officiel et d’autres politiques et réalités canadiennes comme la nécessité de protéger et de revitaliser les langues autochtones, la croissance des langues autochtones, la variabilité des possibilités d'apprentissage du français dans les provinces hors du Québec ainsi que la dynamique linguistique particulière au Québec. Les participants auront l’occasion d’examiner certains des problèmes épineux qui résultent de ces intersections et, du point de vue des décideurs, d’essayer de trouver des solutions. À la fin de la séance, nous examinerons les propositions dans le cadre d’une discussion plénière et nous espérons susciter une réflexion nouvelle sur les défis persistants de la politique linguistique canadienne.
Economic and Social Geography
Economic and Social Geography
Peter Dörrenbächer
Peter Dörrenbächer is Professor of Cultural Geography at Saarland University. After studying geography (Dipl.-Geogr., Dr. phil., Habilitation) and sociology at Saarland University and Simon Fraser University (Canada), he has taught at Saarland University, University of Trier and Technical University of Munich, the Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po) and Goethe University Frankfurt am Main. His research in economic and social geography focuses on the following areas: regional development, economic structural change in Europe and Canada, border regions and cross-border cooperation, in particular cross-border labor market development and cross-border vocational training. Peter Dörrenbächer is the spokesman of the University of Greater Region’s (UniGR) trinational Master’s program in Border Studies. He is a PI of the International Research Training Program “Diversity: Mediating Difference in Transcultural Space” that Saarland University and University of Trier are conducting together with the Université de Montréal (co-funded by the German Research Foundation DFG and the Canadian SSHRC). Apart from that, he is a member of the EU funded INTERREG-Project VA “University of the Greater Region Center for Border Studies (UniGR-CBS).”
Peter Dörrenbächer est professeur de géographie culturelle à l’Université de la Sarre. Après des études de géographie (Dipl.-Geogr., Dr. phil., Habilitation) et de sociologie à l’Université de la Sarre et à l’Université Simon Fraser (Canada), il a enseigné à l’Université de la Sarre, à l’Université de Trèves et à l’Université technique de Munich, à l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po) et à l’Université Goethe de Francfort-sur-le-Main. Ses recherches en géographie économique et sociale portent sur les domaines suivants : le développement régional, le changement structurel économique en Europe et au Canada, les régions frontalières et la coopération transfrontalière, en particulier le développement du marché du travail transfrontalier et la formation professionnelle transfrontalière. Peter Dörrenbächer est le porte-parole du programme de master trinational de l’Université de la Grande Région (UniGR) en études frontalières (Border Studies). Il est membre du programme international de formation à la recherche « Diversity: Mediating Difference in Transcultural Space » que l’Université de la Sarre et l’Université de Trèves mènent avec l’Université de Montréal (cofinancé par la Fondation allemande pour la recherche DFG et le CRSH canadien). En outre, il est membre du Projet INTERREG VA financé par l’UE « Centre d’études frontalières de l’Université de la Grande Région (UniGR-CBS) ».
Master Class / Classe de maître
The transformation of the Canadian economy: From a colonialistic economy based on staples industries to a modern high-tech economy and to Indigenous resource management
Since the middle of the 20th century, the Canadian economy has changed from a colonial raw materials economy according to the Staples Thesis by Harold Innis to a modern economy characterized by a strong high-tech sector. However, the extraction of natural resources still plays a major role in today’s Canadian economy, but in a very different way than before. For some years now, the indigenous peoples of Canada have been increasingly participating in the raw materials industry and they have developed into significant actors in this economic sector, which is still of paramount importance for Canada.
La transformation de l’économie canadienne : d’une économie colonialiste basée sur les industries de base à une économie moderne de haute technologie et à la gestion des ressources autochtones
Depuis le milieu du 20e siècle, l’économie canadienne est passée d’une économie coloniale des matières premières selon la thèse Staples de Harold Innis à une économie moderne caractérisée par un secteur de haute technologie fort. Cependant, l’extraction des ressources naturelles joue toujours un rôle majeur dans l’économie canadienne d’aujourd'hui, mais d’une manière très différente qu’avant. Depuis quelques années, les peuples autochtones du Canada participent de plus en plus à l’industrie des matières premières et ils sont devenus des acteurs importants dans ce secteur économique, qui est toujours d’une importance primordiale pour le Canada.
Case Study / Étude de cas
From the numbered Treaties between Canada and First Nations to Indigenous self-government and Indigenous resource co-management
For a long time Canada’s relationship with the First Nations was characterized by paternalism. Since the 1970s, indigenous peoples have increasingly fought for and gained self-government rights and (partial) control over their living space and the raw materials exploited in their ancestral homelands. We will deal with this change using the example of the Cree of the James Bay area, but also other current initiatives such as “Indigenomics”.
Des traités numérotés entre le Canada et les Premières Nations à l’autonomie gouvernementale autochtone et à la cogestion des ressources autochtones
Pendant longtemps, les relations du Canada avec les Premières Nations ont été caractérisées par le paternalisme. Depuis les années 1970, les peuples autochtones se sont de plus en plus battus pour obtenir des droits d’autonomie gouvernementale et un contrôle (partiel) sur leur espace de vie et les matières premières exploitées dans leurs terres ancestrales. Nous traiterons de ce changement à l’aide de l’exemple des Cris de la région de la Baie-James, mais aussi d’autres initiatives en cours telles que « Indigenomics ».
Mountain Studies on Site
Mountain Studies on Site
PearlAnn Reichwein
PearlAnn Reichwein is a Professor of history at the University of Alberta, teaching in the Faculty of Kinesiology, Sport, and Recreation, College of Health Sciences, in Edmonton. Understanding recreation, parks, and politics is the focus of her research on the Canadian Rockies and UNESCO sites. She has published in various journals and collections. Her book Uplift: Visual Culture at the Banff School of Fine Arts (with Karen Wall) traces adult education and tourism in Banff National Park at the origins of the Banff Centre for Arts and Creativity. She is the author of Climber's Paradise: Making Canada's Mountain Parks, 1906-1974, awarded a prestigious Canadian Historical Association Clio Prize and an IndieFAB Honourable Mention for Environment and Ecology, and Mountain Diaries: The Alpine Adventures of Margaret Fleming, 1929-1980 (with Karen Fox); both titles were Banff Mountain Film and Book Festival non-fiction finalists. A visiting researcher (2016) at Université Paris-Est Marne-la-Vallée, currently Université Gustave Eiffel, and visiting lecturer (2016, 2019) with its international graduate summer school in Physical Activity and Sport, Dr. Reichwein has academic collaborations in Paris, France. She holds Ph.D. and M.A. degrees in Canadian history from Carleton University, and a bilingual B.A. in Canadian Studies from the University of Alberta. Conservation is the objective of her leadership and outreach for parks and heritage.
PearlAnn Reichwein est professeure d’histoire au département de kinésiologie, sport et récréation de l’Université de l’Alberta, College of Health Sciences, Edmonton. Le désir de comprendre la récréation, les parcs et la politique se trouve au centre de ses recherches sur les Rocheuses canadiennes et sur les sites UNESCO. Elle a publié dans divers journaux et ouvrages collectifs. Son livre Uplift: Visual Culture at the Banff School of Fine Arts (avec Karen Wall) retrace l’éducation et le tourisme au Parc national de Banff aux débuts du Centre des arts de Banff. Elle est l’auteure de Climber's Paradise : Making Canada's Mountain Parks, 1906-1974, doté du prestigieux prix Clio de la Société historique du Canada et d’une mention honorable pour le prix IndieFAB dans la catégorie environnement et écologie, et de Mountain Diaries: The Alpine Adventures of Margaret Fleming, 1929-1980 (avec Karen Fox) ; les deux publications ont été finalistes non-fiction au festival du film et du livre de montagne de Banff. Chercheuse invitée (2016) à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, désormais Université Gustave Eiffel, et conférencière invitée (2016, 2019) à la International Graduate Summer School in Physical Activity and Sport, Dr. Reichwein entretient des collaborations académiques à Paris, France. Elle détient un Ph.D. et un M.A. en histoire canadienne de l’Université Carleton et un B.A. bilingue en études canadiennes de l’Université de l’Alberta. La conservation constitue l’objectif de son engagement et de sa sensibilisation aux parcs et à l’héritage.
Master Class / Classe de maître
Canadian Mountain Studies – A Field Guide at the Crossroads of Place and Memory
This lecture is an introduction to social and environmental history at the intersection of Canadian Studies and Mountain Studies. Select research examples present a critical overview of people, events, and institutions in Canadian mountain history and the influences of class, gender, ancestry, and the state. From mountaineers in the Rockies to glaciers in the Yukon, Olympic ski trails in Canmore to a summer art school in Banff, “nature” and “culture” are examined and reframed to understand how ideas take shape through mountain sport, parks, tourism, science, and education. Mountains are temporally and cross-culturally discursive places of social memory. How have the politics of memory inscribed mountains in Canada? Reading cultural production through mountain pursuits and landscapes indicates the complex constructions of identities, place, region, and nation synthesized through the historical movement of people and ideas. Nature, bodies, and landscapes have mediated nationalism and colonialism, and have been factored in the politics of capitalism and social power, yet embodiment, dwelling, and place have also shaped diverse understandings of nature and nation, making Canada’s mountainous regions rich for study and analysis in this introductory session focused on thinking about mountain places and memory.
Les études des montagnes canadiennes – Guide de terrain au carrefour du lieu et de la mémoire
Cette conférence est une introduction à l’histoire sociale et environnementale à l’intersection des études canadiennes et des études des montagnes. Des exemples de recherche choisis permettent une vue globale sur les gens, les événements et les institutions dans l’histoire des montagnes au Canada, ainsi que sur les influences de la classe, des genres, des ancêtres et de l’État. Des alpinistes dans les Rocheuses aux glaciers dans le Yukon, des pistes de ski olympiques à Canmore à une summer school artistique à Banff, les notions de « nature » et de « culture » sont examinées et recadrées afin de comprendre comment les idées prennent forme à travers les sports de montagne, les parcs, le tourisme, la science et l’éducation. Les montagnes sont des lieux discursifs de la mémoire sociale à un niveau à la fois temporel et transculturel. Comment les politiques de la mémoire ont-elles marqué les montagnes au Canada ? La lecture de la production culturelle à travers les activités et les paysages de montagne rend visibles les constructions complexes d’identités, de lieux, de régions et de nations, synthétisées par le mouvement historique des gens et des idées. La nature, le corps et le paysage ont été instrumentalisés par le nationalisme et par le colonialisme, et ont été pris en compte dans les politiques du capitalisme et du pouvoir social. En même temps, la présence corporelle, l’habitation et les lieux ont également façonné diverses conceptions de la nature et de la nation, rendant ainsi les régions montagneuses canadiennes un objet d’étude et d’analyse fertile qui sera exploré dans cette session d’introduction axée sur la réflexion sur les lieux et la mémoire de la montagne.
Case Study / Étude de cas
The Canadian Mountain Imaginarium
This session builds on the master class lecture to offer interactive and creative engagement with people, places, and issues in Canadian Mountain Studies. A trip to the Canadian Mountain Imaginarium begins with the field guide as a point of departure for interactive and engaged learning situated in the Austrian Ötztal Alps. Topics are integrated to understand past and present, addressing interdisciplinary mountain studies in conversation and interpretation combined with visual, auditory, reflective, and kinesthetic learning methods. The session will feature primary sources and playful activities based at the Obergurgl University Centre, concluding with a consolidation of reflections about mountains in times of change and our common future.
L’imaginaire des montagnes canadiennes
Basée sur la conférence de la classe de maître, cette session offre une confrontation interactive et créatrice avec les gens, les lieux et les enjeux des études des montagnes canadiennes. Le voyage à l’imaginaire des montagnes canadiennes commence par le guide de terrain comme point de départ d’un apprentissage interactif et engagé dans les Alpes autrichiennes de l’Ötztal. Afin de comprendre le passé et le présent, on intègrera différents thèmes abordant les études interdisciplinaires sur la montagne à l’aide de discussions et d’interprétations ainsi que de méthodes d’apprentissage visuelles, auditives, réflexives, et kinesthésiques. La session comprendra des ressources primaires et des activités ludiques au centre universitaire d’Obergurgl et se terminera par une synthèse des réflexions sur les montagnes en ces temps de changement et sur notre avenir commun.
Intersectional Perspectives: Gender, Culture, Class
Intersectional Perspectives: Gender, Culture, Class
Chantal Maillé
Chantal Maillé is professor of Women’s Studies at Concordia University in Montreal. She holds a Ph.D. in Political Science. She joined Concordia University in 1989 where she served as Principal of the Simone de Beauvoir Institute (1995-1999 and 2008-2009). She was President of the Canadian Women’s Studies Association (1997-1998). Chantal Maillé conducts research in the field of feminist politics and women’s movements. In her current research project, funded by the Social Sciences and Humanities Research Council of Canada (SSHRC), she looks at different representations of difference in Francophone feminisms. Her last co-edited book, Le sujet du féminisme est-il blanc? Femmes racisées et recherche féministe addresses issues of race and intersectionality in Quebec. She has published many other books, including Revealing Democracy: Secularism and Religion in Liberal Democratic States (2014), Cherchez la femme (2002), Malaises identitaires: échanges féministes sur un Québec incertain (1998), Les Québécoises et la conquête du pouvoir politique (1990), and Vers un nouveau pouvoir (1990). She has published articles in many journals, including French Politics, Women: A Cultural Review, L’Inconvénient, European Journal of American Studies, American Journal of Québec Studies, Globe Revue internationale d’études québécoises, Bulletin d’histoire politique, Revue internationale d’études québécoises, Argument, Politique et Sociétés, Recherches féministes, Zeitschrift für Kanada-Studien, and EstudiosFeministas. Chantal Maillé is co-director of the Réseau québécois en études féministes, RéQEF.
Chantal Maillé est professeure titulaire de Women’s Studies à l’Université Concordia (Montréal). Détentrice d’un doctorat en science politique, elle a été directrice de l’Institut Simone de Beauvoir (1995-1999, 2008-2009). Elle s’intéresse aux liens entre cultures politiques et théories féministes, et plus particulièrement aux biais culturels dans les théories de l’intersectionnalité. Son projet de recherche actuel, financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, porte sur les nouvelles compréhensions des questions de différence dans les féminismes de la francophonie. Auteure et co-éditrice de plusieurs ouvrages, dont Le sujet du féminisme est-il blanc? (2015), Revealing Democracy: Secularism and Religion in Liberal Democratic States (2014), Cherchez la femme (2002), Malaises identitaires : échanges féministes sur un Québec incertain (1998), Les Québécoises et la conquête du pouvoir politique (1990), et Vers un nouveau pouvoir (1990), elle a également co-signé deux livres sur le care. Ses plus récents textes ont été publiés dans les revues French Politics, Women: A Cultural Review, L’Inconvénient, European Journal of American Studies, American Journal of Québec Studies, Globe Revue internationale d’études québécoises, Bulletin d'histoire politique, Revue internationale d’études québécoises, Argument, Politique et Sociétés, Recherches féministes, Zeitschrift für Kanada-Studien et EstudiosFeministas. Chantal Maillé est co-directrice du Réseau québécois en études féministes, le RéQEF.
Master Class / Classe de maître
Comparing Quebec and Canada : Political Culture and Intersectionality
In the 1990s, intersectionality emerged as one of the essential paradigms for Anglo-Saxon feminisms. The popularity of the notion of intersectionality corresponds to a time when, in hindsight, the damage done to minoritized groups by state disengagement policies in concert with global intensification of neoliberalism, and vice versa, can be measured. Intersectionality is a dynamic analysis of differences between women that is oriented towards change and social justice. The Canadian Multiculturalism Act, adopted in 1988, conveys an opening to intersectionality. It proposes to recognize the fact that multiculturalism is a fundamental characteristic of the Canadian identity and heritage and constitutes an invaluable resource for the future of the country. Canadian multiculturalism emphasizes the categorization of differences. In the lexicon of the Canadian state, one finds expressions such as ‘race,’ ‘racial group,’ ‘racial minority,’ ‘racial community,’ ‘black race,’ and ‘visible minorities.’ The Canadian multiculturalism policy has been rejected as a whole by all Quebec governments, in the name of protection of French, the official language of Quebec, and the political and cultural characteristics of the Quebec nation. Interculturalism has been designated as Quebec’s policy for managing diversity, with an identity lexicon that uses the notions of ‘cultural communities,’ ‘diversity,’ and ‘Francophone majority.’ If Canadian multiculturalism and intersectionality appear to have a lot in common, is it possible to reconcile interculturalism with an intersectional framework? The concept of anglonormativity will be introduced to discuss cultural biases in intersectional frameworks.
Culture politique et intersectionnalité : une comparaison Québec/Canada
Au cours des années 1990, l’intersectionnalité a émergé comme l’un des paradigmes incontournables pour les féminismes anglo-saxons. La popularité de la notion d’intersectionnalité correspond à un moment précis où les dommages faits aux groupes minoritaires par les politiques de désengagement de l’État, conjugués à l’intensification du néolibéralisme, peuvent être mesurés. L’intersectionnalité est d’abord apparue comme une analyse dynamique des différences entre les femmes qui était orientée vers le changement et la justice sociale. La Loi sur le Multiculturalisme Canadien, adoptée en 1988, suggère une ouverture à l’intersectionnalité. Cette politique reconnaît le fait que le multiculturalisme est une caractéristique fondamentale de l’identité et de l’héritage canadiens et suggère qu’il s’agit d’une ressource inestimable pour le futur du pays. Le multiculturalisme canadien met l’accent sur la catégorisation des différences. Dans le lexique de l’État canadien, on trouve les expressions « race », « groupe racial », « minorité raciale », « race noire » et « minorités visibles ». La politique sur le multiculturalisme canadien a été rejetée dans son ensemble par tous les gouvernements québécois, au nom de la protection du français, la langue officielle du Québec, et à cause des caractéristiques politiques et culturelles de la nation québécoise. L’interculturalisme a été désigné comme la politique du Québec pour la gestion de la diversité, avec un lexique qui réfère à des termes tels « communautés culturelles », « diversité » et « majorité francophone ». Si le multiculturalisme canadien et l’intersectionnalité semblent avoir beaucoup en commun, est-il possible de réconcilier l’interculturalisme avec un cadre intersectionnel ? Le concept d’anglonormativité sera introduit pour discuter des biais culturels qui se retrouvent dans les cadres intersectionnels.
Case Study / Étude de cas
Doing Intersectionnality: Canadian and Quebec Gender Policies
The intersectional approach refers to the process of decentring gender as a point of departure for evaluating the experience of inequality. In this case study we look at Canadian and Quebec gender policies in relation to intersectionality and as reflections of multiculturalism and interculturalism. Gender-based analysis (GBA) is a gender policy used in Quebec to assess the impact of policies and programs for men and women. Canada’s gender-based analysis ‘plus’ (GBA+) is defined as an analytical method that makes it possible to assess the eventual effects of policies, programs, services, and other initiatives on women and men of different backgrounds because it takes account of gender and many other identity factors. The ‘plus’ in the name serves to emphasize that GBA+ goes beyond gender to include an examination of a wide range of other related identity factors, such as age, education, language, geography, culture, and income. How does the political culture specific to Quebec society determine the content of policies such as GBA, and does it influence opinions about frames such as intersectional analysis? By comparing the GBA used in Quebec to gender-based analysis plus (GBA+) used in Canada, we hope to show how the distinct political cultures in Quebec and in Canada have led to the adoption of different gender policies.
Réaliser l’intersectionnalité : les politiques de genre au Canada et au Québec
L’approche intersectionelle réfère au processus de décentrement du genre comme point de départ pour évaluer l’expérience de l’inégalité. Dans cette étude de cas, nous nous intéressons aux politiques de genre canadienne et québécoise en relation avec l’intersectionnalité et comme reflets du multiculturalisme et de l’interculturalisme. L’analyse différenciée selon les sexes (ADS) est une politique de genre utilisée au Québec pour évaluer l’impact des politiques et des programmes sur les hommes et les femmes. L’analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) utilisée au Canada est définie comme une méthode qui permet d’évaluer les effets des politiques, des programmes, des services et des autres initiatives sur les femmes et les hommes de différents contextes parce qu’elle prend en considération le genre et plusieurs autres facteurs identitaires. Le « plus » dans le terme sert à mettre l’accent sur le fait que l’ACS+ va au-delà du genre pour inclure un examen d’un large éventail d’autres facteurs identitaires, comme l’âge, l’éducation, la langue, la géographie, la culture et le revenu. Comment la culture politique spécifique au Québec détermine-t-elle le contenu des politiques comme l’ADS et est-ce que cela influence la réception de cadres comme l’analyse intersectionnnelle ? En comparant l’ADS utilisée au Québec à l’ACS+ en vigueur au plan canadien, nous souhaitons montrer comment les cultures politiques distinctes au Québec et au Canada ont conduit à l’adoption de deux politiques de genre complètement différentes.
Teaching Canadian Studies
Teaching Canadian Studies
Stefanie Schäfer
Stefanie Schäfer is assistant professor of American Studies at the University of Jena/Germany, where she teaches American and Canadian Literary and Cultural Studies. She holds a Ph. D. from Heidelberg University (2009) and a venia legendi in North American Literature and Culture (2017). Her second book/habilitation is a transnational history of the Yankee as US national allegory, under contract with Edinburgh University Press. Her current research interests include black womanhood in popular culture and transnational Western cultures in the US, Canada, and Europe. Stefanie Schäfer has been a member of the GKS since 2010; her most recent publication analyzes Aritha Van Herk’s literary representation of the Calgary Stampede. From 2020, Stefanie will be Marie Curie Research Fellow at the University of Vienna, Austria, working the project “Transnational Cowgirl Mobilities”.
Stefanie Schäfer est professeure d’études nord-américaines à l’Université de Jena, où elle enseigne les littérature et culture des Etats-Unis et du Canada. Elle a reçu son doctorat de l’Université Heidelberg en 2009 et la maîtrise de conférence/venia legendi en Littérature et Culture Nord-Américaine en 2017. Son habilitation propose une histoire transnationale du Yankee, allégorie nationale des Etats-Unis, et sera publiée avec Edinburgh University Press. Ses recherches traitent des femmes noires dans la culture populaire et des cultures transnationales du Western aux Etats-Unis, au Canada et en Europe. Schäfer a été adhérente de la GKS depuis 2010. Dans son dernier article, elle analyse la représentation du spectacle Western lors du Stampede à Calgary dans l’œuvre d’Aritha van Herk. A partir de 2020, Stefanie Schäfer va conduire sa recherche des « Transnational Cowgirl Mobilities » dans le cadre du programme européen Marie Curie à Vienne.
Workshop
Teaching Canada / Enseigner le Canada
This workshop provides a keywords-list of topics for teaching Canada, including teaching materials and texts for a general curriculum that can be adapted to the B.A. and M.A. levels. It includes prompts on planning a course, articulating teaching aims according to Biggs’ SOLO-method, and a focus on how to moderate classroom discussions. It concludes with a reflection on mentoring and the teaching persona.
Cet atelier propose une liste de sujets pour enseigner le Canada comprenant des matériaux et des textes pour un cours général adaptable aux niveaux B.A. et M.A. Il proposera des stratégies pour planifier un cours, pour articuler des buts pédagogiques d’après la méthode SOLO de Biggs et pour animer des discussions en cours. L’atelier terminera par une réflexion sur la supervision et la guidance offerte par l’enseignante.
Reading and Q&A
Reading and Q&A
Chloé Savoie-Bernard
Chloé Savoie-Bernard was born in Montreal. She has written several books, including the short story collection Des femmes savantes (Triptyque, 2016), which was a Prix littéraire des collégiens finalist and received an Honourable Mention for the Adrienne-Choquette short story award, and Sainte Chloé de l’amour (Hexagone, 2021). At Triptyque, she directed the collective Corps (2018). She is also is a member of the editorial board of the magazine Estuaire, a poetry editor at Hexagone, and a literary translator. Starting in the fall of 2022, she will assume a position as professor of literature at Queen’s University.
Chloé Savoie-Bernard est originaire de Montréal. Elle a écrit plusieurs livres, dont Des femmes savantes (nouvelles, 2016, Triptyque, finaliste au Prix littéraire des collégiens et mention d’honneur du Prix Adrienne-Choquette de la nouvelle) et Sainte Chloé de l’amour (2021, Hexagone). Chez Triptyque, elle a aussi dirigé le collectif Corps (2018). Elle fait également partie du comité de la rédaction de la revue Estuaire, est éditrice de poésie chez l’Hexagone et traductrice littéraire. À compter de l’automne 2022, elle occupera un poste de professeure de littérature à l’Université Queen’s.
Canada, Where Are you Going, Where Have You Been?
Canada, Where Are you Going, Where Have You Been?
David Staines
Professor of English and former dean of the Faculty of Arts at the University of Ottawa, David Staines received his B.A. at the University of Toronto (1967) and his M.A. (1968) and Ph.D. (1973) from Harvard University. His scholarly output includes five authored books, fifteen edited books, more than sixty chapters in books, and more than twenty-five articles in refereed journals. At the present time he is writing a long evaluative history of fiction in Canada for Cambridge University Press.
In 1998 he was awarded the Lorne Pierce Medal by the Royal Society of Canada for his outstanding contribution to Canadian criticism. In 2005 he was named a Fellow of the Royal Society of Canada. In 2009 he was given the 20/20 Vision Award from the Association of Canadian Studies in the United States in recognition of his extraordinary vision and distinguished performance in promoting Canadian literature in the United States. In 2011 he was awarded both the Order of Canada and the Order of Ontario for his role as champion of Canadian literature and his dedicated mentoring of young writers and scholars. In 2011, too, he was elected a Member of the Humanities division of the European Academy of Sciences and Arts, a rare honour for a Canadian. In 2015 he was awarded a Certificate of Merit from the International Council of Canadian Studies for his international work on behalf of Canadian Studies.
Professeur d’anglais et ancien doyen de la Faculté des arts de l’Université d’Ottawa, David Staines a obtenu son baccalauréat à l’Université de Toronto (1967) et sa maîtrise (1968) et son doctorat (1973) à l’Université Harvard. Il est l’auteur de cinq livres, a édité quinze volumes, publié plus de soixante chapitres de livre et plus de vingt-cinq articles dans des revues à comité de lecture. Actuellement, il écrit une longue histoire évaluative de la fiction au Canada pour Cambridge University Press.
En 1998, il a été décoré, par la Société royale du Canada, de la médaille Lorne Pierce pour sa contribution à la critique canadienne. En 2005, il a été nommé membre de la Société royale du Canada. En 2009, il a reçu le prix Vision 20/20 de l’Association d’études canadiennes aux Etats-Unis en reconnaissance de sa vision extraordinaire et son engagement remarquable dans la promotion de la littérature canadienne aux Etats-Unis. En 2011, il a été décoré de l’Ordre du Canada et l’Ordre de l’Ontario pour son rôle de champion de la littérature canadienne et son engagement dévoué auprès de jeunes écrivains et chercheurs. En 2011, David Staines a également été élu membre de la division des sciences humaines de l’Académie européenne des sciences et des arts, un honneur rare pour un Canadien. En 2015, il a reçu un certificat de mérite du Conseil international d’études canadiennes pour son travail international au nom des études canadiennes.
Master Class / Classe de maître
Canada was a country, according to its possible Portuguese derivation, which means “nothing here.” But its history – its economy, its literatures, and its politics–suggests that “nothing here” means that the country was free to grow without the disadvantages (as well as the advantages) of external forces coming to shape their own arbitrary designs on the land. By commenting on Canada’s startling history and reflecting on central moments which mirror the nation’s development, we can begin to see how the country has become a multicultural, multinational, and multiracial land, unique in the contemporary world. Canada, where are you going, where have you been?
Selon une possible dérivation portugaise, le Canada était un pays dont le nom signifie « ici rien ». Mais son histoire – son économie, sa littérature et sa politique – suggère que « ici rien » signifie que le pays était libre de se développer sans les inconvénients (ainsi que les avantages) de forces extérieures venant imposer au pays leurs propres desseins arbitraires. En commentant l’histoire étonnante du Canada et en réfléchissant aux moments centraux reflétant le développement de la nation, nous pouvons commencer à voir comment le pays est devenu un pays multiculturel, multinational et multiracial, unique dans le monde contemporain. Le Canada, où allez-vous, où étiez-vous ?